Encadrement pour le tableau de la Grosse Dame

Comme je vous en parlais dans un article précédent, j'ai imprimé sur une feuille A3 le portrait de la Grosse Dame (telle qu'elle apparaît dans le film "Le prisonnier d'Azkaban", car je n'ai pas trouvé d'images valables de la première interprète).

Je voulais un cadre un peu rococo pour le portrait, alors je suis allée acheter des moulures en polystyrène et je l'ai ai peintes à la gouache dorée.

J'ai donc tout simplement collé ma feuille représentant la Grosse Dame sur un carton léger, puis tracé les dimensions de ce tableau sur un autre carton plus grand. Cela m'a permis de déterminer les dimensions de mes 4 côtés et de découper mes moulures (simplement avec un cutter)

Puis j'ai découpé mes moulures de part et d'autres à 45° 

Pour cela armez-vous d'une équerre:

Placez votre équerre sur l'endroit de la moulure: pas de chance, impossible de tracer quelque chose au crayon de ce côté-ci (c'est en creux)

Alors comme vous êtes très intelligent, hop vous mettez votre équerre en-dessous:

Et vous retournez-le tout: C'est ma technique pour être sûre de ne pas me planter et de découper dans le mauvais sens!!!

Et voilà le résultat:

Utilisez la même technique pour découper le reste, puis collez le tout sur votre carton (à la colle à bois):

Puis vous découperez le carton en trop.

Pour ma part j'étais un peu déçue du résultat car mes jonctions entre les différents côtés étaient loin d'être belles. J'ai remédié à ce défaut d'esthétique par une astuce toute simple:

Prenez des petites bandes de papier essuie-tout et mouillez-le généreusement de colle vinylique. vous pourrez alors très facilement l'insérer dans les interstices. Une fois sec, il vous suffira de remettre une couche de gouache et le tour sera joué!!!

Ensuite j'ai découpé mon portrait de la Grosse Dame, au cutter, en une quinzaine de morceaux, puisque le but est de faire un grand puzzle.

Mais ou vais-je donc cacher ces morceaux de puzzle? Derrière d'autres portraits qui seront disséminés dans toute la maison. 

Mais ça c'est une autre histoire...